Vous souhaitez ouvrir un restaurant ou un commerce de plats à emporter ? Il existe différents statuts juridiques pour monter sa propre société de restauration. Découvrez les statuts juridiques pour ouvrir ce type d’affaires.
Créer son restaurant SEUL : les statuts à privilégier ?
Si vous souhaitez créer votre restaurant sans associés, vous avez le choix entre l’entreprise individuelle sous ses différentes formes ou la société.
S’orienter vers la société individuelle
La société individuelle sous la forme d’auto entrepreneur peut être une idée pour l’entrepreneur souhaitant travailler seul et pour les premières années d’activité. Toutefois, elle est conseillée pour la vente de plats à emporter et le chiffre annuel ne doit pas dépasser 81 500 euros HT.
L’entreprise en son nom propre (l’entreprise individuelle ou EI) est également une possibilité. Dans ce cas de figure, le patrimoine du gérant ne fait qu’un avec son patrimoine personnel et ne nécessite pas d’apport de capitaux. Les démarches de constitution sont simplifiées.
L’entreprise en son nom propre à responsabilité limitée (EIRL) est une variante de l’entreprise individuelle qui existe depuis 2011. Cette variante permet de différencier le patrimoine personnel du patrimoine de l’entreprise. Un atout gagnant en cas de dépôt de bilan.
S’orienter vers le statut de société
Ouvrir un restaurant implique le recrutement de personnel et l’apport de capitaux. Dans cette optique, opter pour une SARL unipersonnelle (SARLU ou EURL) ou une SAS unipersonnelle (SASU) semble être l’une des meilleures solutions.
Ce statut juridique protège le créateur d’entreprise et son patrimoine lors d’un dépôt de bilan. Elle offre également la possibilité d’ouvrir son capital.
Créer son restaurant à plusieurs : les statuts à privilégier ?
Si vous souhaitez collaborer avec un ou plusieurs associés, il faut impérativement ouvrir une société. Il existe quatre possibilités :
La SARL : Faire le choix d’opter pour le statut SARL en s’associant offre les mêmes avantages que la SARL unipersonnelle. La différence réside principalement dans l’engagement des associés.
Chaque associé apporte son capital pour détenir des parts de la société. Une ou plusieurs personnes dirigent la société, le gérant ou co-gérant pouvant avoir le statut de travailleur indépendant ou salarié selon son pourcentage de capital. La SARL est une forme juridique soumise à l’impôt sur les sociétés par défaut.
Pour en savoir plus sur la SARL ou créer une SARL gratuitement:
Connectez vous sur http://www.statutentreprise.com/statut-SARL
LA SA : Pour ouvrir une SA (société anonyme), il faut au minimum sept associés et un capital de départ de 37 000 euros. Les démarches administratives sont complexes. C’est le statut privilégié par les grandes entreprises.
LA SAS : Opter pour une SAS (société par actions simplifiées) est une pratique courante. Ce type de statut à la réputation d’offrir plus de confort aux associés. Ce sont eux qui fixent les règles de l’entreprise. Le capital de départ est identique à la SARL, à savoir 1 € minimum. La nomination d’un commissaire aux comptes n’est plus obligatoire. À la différence de la SA, la SAS peut être constituée par une seule personne physique. Libre à lui d’ouvrir ensuite son capital pour faire entrer des associés.